Quand nos blessures émotionnelles prennent le micro

Quand nos blessures émotionnelles parlent plus fort que nous

Nous avons tous, un jour ou l’autre, réagi “trop fort”, “trop vite”, ou “pas comme on aurait voulu”.Et bien souvent… ce n’est pas notre adulte qui répond, mais l’enfant blessé en nous.

Nos blessures émotionnelles — rejet, abandon, humiliation, trahison et injustice — filtrent tout :

• ce que l’on perçoit

• ce que l’on pense

• ce que l’on ressent

• et surtout… ce que l’on interprète.

C’est pour cela que parfois, une simple remarque, un silence, un geste, réveillent quelque chose de beaucoup plus grand.

Comprendre la racine : l’amour sous conditions

La majorité de nos blessures se construisent dans nos premières années, au moment où nous apprenons ce qu’est “être aimé”.

Et bien souvent, cet amour est conditionnel :

• “Sois sage.”

• “Ne pleure pas.”

• “Fais plaisir.”

• “Sois fort.”

• “Ne dérange pas.”

Alors, pour être aimés, nous avons développé des masques qui ne reflètent pas qui nous sommes. Ils nous ont protégés.

Mais aujourd’hui, ce sont eux qui prennent le micro à notre place.

Quand ça se réactive

Quand une situation déclenchante arrive, ce n’est pas la situation en elle-même qui fait mal…C’est la vieille blessure qui se rouvre.

Alors on :

• sur-réagit

• se ferme

• fuit

• se justifie

• accuse

• se dévalorise

• se sur-adapte

Et on se dit : “Mais pourquoi je suis comme ça ?”

Comment commencer à guérir ?

La guérison commence par 3 choses simples :

1. Observer ce qui se réactive

2. Nommer la blessure

3. Se connecter au besoin réel caché derrière

💛 Conclusion

Nos blessures ne sont pas des faiblesses.Ce sont des invitations à nous reconnecter à nous-mêmes,à reconnaître l’enfant en nous qui a manqué d’amour,et à lui offrir enfin ce qu’il avait besoin d’entendre.